Tour d'astronomie (James et Mélinda) [terminé]

Messages : 31 Date d'inscription : 09/01/2010

Après avoir accepté la proposition originale de Mélinda, James l'avait suivi tout au long des escaliers montant à la tour d'astronomie.
Il se sentait le coeur léger et un peu brouillon. Mélinda chantonnait un air et lui la suivait, pouvant voir ses cheveux chatins se balancer de gauche a droite au rythme de ses pas.
Ils arrivèrent enfin, un peu essouflés, et le jeune Barrie resta muet face à la prospérité que dégageait ce lieu. La jeune Serdaigle semblait étourdie, elle aussi, et lui sourit lorsqu'il la regarda pour lui faire partager son admiration.
Les deux élèves allèrent alors s'appuyer contre la rambarde les séparant du vide et purent ainsi admirer l'azur qui s'étendait comme du film plastique jusqu'au derrière des montagnes d'Ecosse. Aussi, une équipe s'entrainait sur le terrain de Quidditch. La luminosité tombait un peu déjà sur le parc, le lac calme et lisse et certains élèves rentraient pour vaquer à des occupations diverses.

_Peut être que je m'inspirerais de ce lieu, pour te peindre. Lança doucement le James Qu'en dis tu ?

Messages : 41 Date d'inscription : 08/01/2010 Localisation : Liverpool

Mélinda entraîna James parmis les dédalles de couloirs et les escaliers étroits, jusqu'à la tour d'astronomie. Elle chantonnait un air dont elle ne connaissait pas exactement la provenance, quelque chose d'entraînant, avec beaucoup de "La la la, la la la la...", tout en tripotant son collier de perles roses (normalement, elles étaient fluorescentes et brillaient dans le noir).
Quand ils arrivèrent enfin, après avoir débloqué la porte grâce à un simple Alohomora, Mélinda se tourna vers James et l'observa, satisfaite, admirer d'un air béat la beauté du lieu. Ils y venaient souvent,séparemment, pour y suivre leurs cours d'astronomie, mais alors, le lieu était empli d'une atmosphère scolaire, bruyante et un peu trop rassurante. A l'heure qu'il était, il s'y tenaient seuls, dans le silence, et le soleil était sur le point de se coucher, leur rappelant que le seul lieu où ils devraient bientôt être serait leurs lits à baldaquins.
James alla s'accouder à la rambarde et Mélinda l'imita. Une équipe de Quidditch s'entraînait au loin, et elle esseya de distinguer les tenues des jouerus pour déterminer leur maison, mais il faisait déjà trop sombre pour distinguer une couleur à une telle distance.

"Peut être que je m'inspirerais de ce lieu, pour te peindre. Qu'en dis tu ?"

Surprise de cette remarque, Mélinda observa les environs avec plus d'attention, pour essayer d'y discerner ce qui pourrait coller dans tout cela avec sa personnalité, ou son physique. Mais elle n'y parvint pas. Ce lieu était majestueux, paisible, et bien au-dessus de sa petite personne. Elle avait besoin d'explications sur le sujet:

"Comment ça ? Tu comptes... faire... genre... un portrait de moi en parrallèle avec ça ? Parce que tu ne trouves quand même pas que cet endroit et moi, on est... pareils ? Je veux dire, il n'y a rien de plus différent que moi, non ?"

Messages : 31 Date d'inscription : 09/01/2010

Mélinda sembla relativement surprise et lui répondit aussitôt :

_Comment ça ? Tu comptes... faire... genre... un portrait de moi en parrallèle avec ça ? Parce que tu ne trouves quand même pas que cet endroit et moi, on est... pareils ? Je veux dire, il n'y a rien de plus différent que moi, non ?

James fut tout d'abord gêné par la réaction de son amie, car il avait lancé ça en l'air et c'était seulement le paysage qui l'avait inspiré, plus ou moins, sur le moment ! A présent il se rendait bien compte que ce dernier n'avait en effet pas grand chose a voir avec la personnalité de la Poufsouffle, et une idée - ou une sorte d'explication - lui vint alors en pensant aux derniers tableaux qu'il avait réalisé.
Il lui en fit part sur le champs :

_Si, si si tu as raison bien sûr. Et j'imagine que c'est justement pour ce paradoxe flagrant, qu'il m'inspire directement.

Il marqua un temps et reprit, enthousiaste :

_Oui parce que tu sais, je me suis rendu compte que les derniers tableaux que j'ai... euh... peins, sont en fait basés sur des paradoxes ou en tout cas des thèmes qui n'ont rien a voir l'un avec l'autre, voir qui en sont l'opposé !Il reprit en souriant, et c'est marrant que je m'en rende compte seulement maintenant, avec ce que tu m'as dit !

Il reporta son regard sur Mélinda car il regardait le paysage, et ne sut dire si elle était convaincu ou non. Il lui dit alors, un peu troublé :

_Mais enfin... Je veux dire, si ça te gêne, ton portrait pourra se passer de paradoxe !

Messages : 41 Date d'inscription : 08/01/2010 Localisation : Liverpool

Mélinda, continuant de fixer le paysage qui s'étalait devant ses yeux surplombés de sourcils froncés par l'incompréhension, attendait la réponse de James. Celui-ci mit quelques secondes avant de la lui donner, ce qui était assez typique du personnage. Ainsi, après avoir balbutié quelques débuts de phrases, quelques "euh", et autres marmonnements, il expliqua à son futur modèle:

"Si, si si tu as raison bien sûr. Et j'imagine que c'est justement pour ce paradoxe flagrant, qu'il m'inspire directement. "

Mélinda renforça le froncement de ses sourcils, ce qui n'échappa pas au jeune Mr Barrie qui s'empressa de paufiner ses propos, d'un ton un peu moins hésitant:

"Oui parce que tu sais, je me suis rendu compte que les derniers tableaux que j'ai... euh... peins, sont en fait basés sur des paradoxes ou en tout cas des thèmes qui n'ont rien a voir l'un avec l'autre, voir qui en sont l'opposé ! Et c'est marrant que je m'en rende compte seulement maintenant, avec ce que tu m'as dit !"

Il semblait tout à coup vraiment heureux mais se reprit aussitôt pour demander son avis à Mélinda. Il était prêt à se passer de paradoxe si tel était son souhait.
Mais le visage (principalement les sourcils) de Mélinda s'était détendu pour laisser place à un sourire enfantin qu'elle adressa à son peintre de nouvel ami.

"Non non, allons pour le paradoxe ! Je me demande ce que ça va donner.
Mais surtout, je suis flatté, déclara-t-elle. Grâce à mon idée, ou plutôt, ma débile question, un grand artiste a saisit le sens profond de ses peintures !
Quand est-ce qu'on commence les... séances ? demanda-t-elle, soudain un peu plus sérieuse."

Elle aperçut Hagrid en contrebas refermer la porte de sa cabane, puis se tourna vers le Gryffondor, et entendit, comme étouffés, les aboiements de Crocdur qui précédèrent la réponse beaucoup plus proche et plus nette de James.

Messages : 31 Date d'inscription : 09/01/2010

Mélinda sembla rassurée et lui adressa un sourire apparement ravi.

_Non non, allons pour le paradoxe ! Je me demande ce que ça va donner.
Mais surtout, je suis flattée, grâce à mon idée, ou plutôt, ma débile question, un grand artiste a saisit le sens profond de ses peintures !

James feingna de tousser et manqua de s'étouffer aux mots "grand artiste". Son amie ajouta sans y faire attention :

_Quand est-ce qu'on commence les... séances ?

James ouvrit de grand yeux d'ignorance et secoua la tête, haussa les épaule en guise de "aucune idée". Il répondu malgré tout,

_Je ne sais pas, qu'en penses tu ? ... Il ajouta en souriant : Peut être que la lumière ambrée d'Automne pourrait faire ressortir une belle dissemblance avec les couleurs acidulées que tu portes...

Il reporta son regard au loin du panaroma qui s'offrait à eux, et voyant le soleil de Septembre décliner déjà, il se rappela l'heure du diner, du festin qui les attendait chaque soir et dont l'odeur manquerait presque de les poursuivre jusqu'en ce lieu. Il fit part de ses pensées à Mélinda :

_Tu ne penses pas qu'il serait l'heure d'aller manger ?

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En vérité, Mélinda était plus qu'impatiente de commencer ces scéances de peinture. Servir de modèle... comme ça allait être excitant !
Mais James ne semblait pas encore décidé quant à la date. Il haussa les épaules, geste significatif que Mélinda saisit sans problème.

Je ne sais pas, qu'en penses tu ? ... Peut être que la lumière ambrée d'Automne pourrait faire ressortir une belle dissemblance avec les couleurs acidulées que tu portes...

Le sourire qui accompagnait ces mots ravit Mélinda, tout autant que les mots eux-mêmes. Il n'y avait peut être pas de quoi, mais c'est l'effet que cela lui fit. Ce fut à son tour d'hausser les épaules. Elle était totalement sous le charme de James, qui semblait ne rien remarquer, ce qui arrangeait bien Mélinda.
Après quelques minutes de contemplation silencieuse des alentours, James reprit la parole:

"Tu ne penses pas qu'il serait l'heure d'aller manger ?"

Mélinda qui était partie, pendant ce temps là dans de saugrenues imaginations, revint à la réalité et se rendit compte que la faim avait fini par la gagner.
Toujours autant rêveuse et silencieuse, elle hocha la tête de haut en bas et, tacitement, ils quittèrent ensemble la Tour d'Atsronomie en direction du festin.

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