Bureau du directeur (Alysson) - terminé

Admin Messages : 22 Date d'inscription : 28/11/2009

Albus Dumbledore était assit derrière son bureau et replumait inutilement
et joyeusement chacune de ses plumes, toutes étalées devant lui.
C'était une calme matinée et il n'avait pas encore eut à entendre
patiemment les protestations d'Argus Rusard à propos de Peeves.
C'était une très calme matinée. Le directeur aux lunettes en demie lune
et à la barbe argentée tenait perché sur son épaule Fumsek, le phénix.
Pensant à moulte sujets tout en même temps, comme à son habitude,
Albus gardait pourtant un visage décontracté.

Soudain, on frappa à la porte. Il releva la tête, les traits de son visage
toujours impassibles, malgré le fond de ses yeux qui pétillait.

_Entrez donc!

Et une jeune fille entra. Albus Dumbledore connaissait tout ses élèves.
Il reconnu donc, la jeune Alysson Plunch qui entrait timidement dans
le somptueux bureau du directeur de Poudlard.

Messages : 8 Date d'inscription : 20/01/2010

Quand Alie se retrouva devant la grande porte de chêne marquant la réelle entrée du bureau du directeur, elle hésita une fraction de seconde avant de frapper. La raison qui la poussa finalement à le faire, était évidement qu'elle le devait, si elle désirait réellement devenir guérrisseuse un jour, mais elle pensa aussi à la honte qu'elle ressentirait si elle devait avouer au Pr McGonagall (qui lui avait fourni le mot de passe du bureau de Dumbledore ainsi que l'autorisation d'aller le voir) qu'elle s'était dégonflée une fois sur le pas de la porte et avait fait demi-tour.
Ainsi, prenant son courage à deux mains, Alie frappa deux coups contre le bois de la porte et attendit.

"Entrez donc ! ordonna Albus Dumbledore de l'autre côté de la cloison."

Et Alie s'exécuta En entrant pour la première fois dans ce bureau, elle ne put s'empêcher de jeter quelques coups d'oeil curieux autour d'elle. La pièce circulaire, haute de plafond, comportait de nombreuses fenêtres, dont une donnant sur le terrain de Quidditch (ce qui redonna un peu de courage à la jeune poursuiveuse). Sur les tables et les tabourets, plusieurs instruments mystérieux en argent reposaient, et des tableaux, de tailles et de formes variées, représentants des sorciers somnolants recouvraient quasiment toute la surface des hauts murs. Les anciens directeurs et directrices, pensa Alie, qui même si elle n'était jamais venue ici auparavant, connaissait la légende du lieu.
Puis son regard se posa sur Dumbledore, assis paisiblement à son bureau, Fumseck, son impressionnant phénix, perché sur son épaule. Alie eut du mal à détacher ses yeux de l'oiseau, mais finit tout de même par regarder le directeur plus ou moins dans les yeux et dit d'une voix qu'elle voulait assurée:

"Bonjour, Monsieur. C'est le professeur McGonagall qui m'a autorisée à venir vous voir.
Elle marqua une pause, et comme Dumbledore ne répondait rien, continua ses explications:
Il faudrait que vous m'autorisiez à suivre son cours encore cette année, au moins... Je voudrais devenir guérrisseuse plus tard, mais... je n'ai obtenu qu'un A à mes BUSE de Métamorphose et ce n'est pas suffisant. Le Professeur McGonagall m'a promit de m'enseigner encore sa matière cette année si vous m'en donniez l'autorisation. Je lui ai promit que j'essaierai réellement de m'améliorer pour pouvoir passer mes ASPIC de Métamorphose."

Alie attendit la réponse du directeur, le coeur battant. Le visage de Dumbledore était tellement impassiblement neutre qu'elle ne pouvait en rien deviner la réponse qu'il allait lui donner. Pourtant, cette réponse allait réellement décider de son avenir. S'il lui annonçait qu'il ne pouvait pas lui accorder cette faveur en dépit des autres élèves, les ambitions d'Alie tomberaient à l'eau. Elle s'en voulait tellement d'avoir raté cet examen à un rien prés. Sans quoi, elle n'aurait même pas eu besoin de remuer ciel et terre pour obtenir cette fichue autorisation...

Admin Messages : 22 Date d'inscription : 28/11/2009

La jeune Serpentard semblait déterminée, bien qu'un peu anxieuse. Elle entra donc et s'approcha de quelques pas du bureau derrière lequel était assis Albus Dumbledore:

_Bonjour, Monsieur. C'est le professeur McGonagall qui m'a autorisée à venir vous voir.

Le directeur ne répondit rien, il la regarda dans les yeux, haussa très légèrement les sourcils. Elle s'avança encore et se planta là, devant lui, les bras le long du corps. Elle prit une grande inspiration et dit, gravement:

_Il faudrait que vous m'autorisiez à suivre son cours encore cette année, au moins... Je voudrais devenir guérrisseuse plus tard, mais... je n'ai obtenu qu'un A à mes BUSE de Métamorphose et ce n'est pas suffisant. Le Professeur McGonagall m'a promit de m'enseigner encore sa matière cette année si vous m'en donniez l'autorisation. Je lui ai promit que j'essaierai réellement de m'améliorer pour pouvoir passer mes ASPIC de Métamorphose.

Albus ne répondit toujours rien. Il l'invita à s'asseoir d'un signe de la main, ce qu'elle fit, prenant place face à lui. Il l'examina encore d'un air énigmatique, derrière ses lunettes en demie lune, puis prit la parole:

_Ma chère miss Plunch, voilà un sujet bien important. A vos yeux, je le vois, et je le conçois.

La jeune fille s'agita un peu sur sa chaise.

_Le professeur McGonagall m'a parlé de vous. De vous, et de vos efforts. De votre détermination à progrésser, à réussir. Il est regrettable qu'ils n'aient pas été justement récompensés lors de votre épreuve de BUSE...

Il marqua un temps, ses mains jointes en accent circonflexe.

_ Guérisseuse... Voilà un bien beau métier, Miss Plunch... Un très beau métier...

Le silence revint entre les deux sorciers et la jeune fille semblait s'attendre à ce qu'il continu. Il releva les yeux et la dévisagea encore, un sourire amical aux lèvres.

Messages : 8 Date d'inscription : 20/01/2010

Le silence de Dumbledore inquiétait de plus en plus Alie. Trouvait-il sa demande ridicule ?

Puis le directeur l'invita à s'asseoir, dans un fauteuil d'apparence confortable, face au bureau et face à lui-même. Alie avait l'impression que tous les tableaux de la pièce écoutaient attentivement, alors qu'une minute plus tôt, ils semblaient tous profondément endormis. Le stress la rendait certainement paranoïaque. C'est alors que Dumbledore prit la parole:

"Ma chère miss Plunch, voilà un sujet bien important. A vos yeux, je le vois, et je le conçois."

Rien n'était plus juste que ce qu'il venait de dire là. Alie s'agita, tripotant une mèche de ses longs cheveux, puis, consciente de bouger inutilement, plaça ses mains à plat sur ses cuisses.

"Le professeur McGonagall m'a parlé de vous. De vous, et de vos efforts. De votre détermination à progresser, à réussir. Il est regrettable qu'ils n'aient pas été justement récompensés lors de votre épreuve de BUSE..."

Encore quelque chose de véridique. Mais à quoi s'attendait-elle ? Il était le sorcier le plus puissant au monde, non ? Alie fut également flattée que le Pr McGonagall ait pris la peine de parler d'elle au directeur. Cette dernière avait toujours été son prof préféré, strict mais juste, jamais rien de superflu dans sa façon d'agir. Et une pratique de la Métamorphose vraiment époustouflante, contrairement à elle-même.

"Guérisseuse... Voilà un bien beau métier, Miss Plunch... Un très beau métier..."

Et il énonçait là à nouveau une vérité. Néanmoins, Alie n'avait toujours pas obtenu sa réponse et elle avait l'impression d'être au bord de la crise de nerfs. Elle essaya de respirer calmement et de ne pas montrer son angoisse. Dumbledore lui souriait amicalement, mais Alie n'était pas en mesure de lui renvoyer l'ascenseur. Elle s'assura qu'elle était en état de parler sans que sa voix tremble, puis, sentant que le directeur attendait d'elle qu'elle prouve sa bonne foie et sa volonté de réussir, elle reprit:

"Professeur, je souhaite vraiment être guérrisseuse. En fait... fit-elle en hésitant (elle ne révélait cette partie qu'à une petite minorité de personnes) je voudrais être guérrisseuse spécialisée dans le domaine des psychologies. Je ne vois aucun autre métier que j'aurais envie d'exercer. En fait, je n'ai jamais pris le temps d'y réfléchir car selon moi, je ne peux pas faire autre chose que cela plus tard.
Je sais que je n'ai pas été à la hauteur pour mon examen de Métamorphose l'année passée, mais je compte travailler doublement, si ce n'est triplement, cette année. En Métamorphose et en Sortilèges aussi, parce que je ne suis pas excellente dans cette matière non plus. Je compte publier un mot dans la gazette de l'école et dans le hall d'entrée pour rechercher quelqu'un qui pourrait me donner des cours de rattrapage dans ces matières. Je suis vraiment prête à tout."

Ne trouvant rien d'autre à ajouter, elle se tut. Jamais elle ne s'était montrée aussi sincère envers quelqu'un. Elle aurait encore pu ajouter que devenir guérrisseuse avait toujours été un des seuls buts auquel elle avait pu se raccrocher dans sa vie mais elle eut peur d'en avoir trop fait et attendit simplement que le Pr Dumbledore daigne lui répondre.

Admin Messages : 22 Date d'inscription : 28/11/2009

_Professeur, je souhaite vraiment être guérrisseuse. En fait...

Il leva la main pour qu'elle s'arrête. Mais, bien trop concentrée, elle ne le vit pas et continua sur sa lancée.

...je voudrais être guérrisseuse spécialisée dans le domaine des psychologies. Je ne vois aucun autre métier que j'aurais envie d'exercer. En fait, je n'ai jamais pris le temps d'y réfléchir car selon moi, je ne peux pas faire autre chose que cela plus tard.
Je sais que je n'ai pas été à la hauteur pour mon examen de Métamorphose l'année passée, mais je compte travailler doublement, si ce n'est triplement, cette année. En Métamorphose et en Sortilèges aussi, parce que je ne suis pas excellente dans cette matière non plus. Je compte publier un mot dans la gazette de l'école et dans le hall d'entrée pour rechercher quelqu'un qui pourrait me donner des cours de rattrapage dans ces matières. Je suis vraiment prête à tout.

Alyson releva la tête et vit que le professeur Dumbledore était resté immobile, la main levée. Il allait, évidemment, accepter; il connaissait son histoire, et il concevait absolument qu'une orientation si désirée est fondamentale pour un élève. Cependant, sa curiosité le menait à se demander pourquoi un tel désir d'un tel métier avait aquit en cette jeune personne. Aussi, il demanda après l'avoir rassurer:

_Bien sûr, bien sûr... Les dernières années seront sûrement ravis de vous y aider... Mais, pourquoi ce métier en particulier? Pourquoi vous attire-t-il tant, Miss Plunch?

Messages : 8 Date d'inscription : 20/01/2010

"Bien sûr, bien sûr... répondit le professeur Dumbldedore une fois qu'Alie eut terminé sa tirade. Les dernières années seront sûrement ravis de vous y aider..."

*Oui, surtout si je les paye deux gaillons la semaine* pensa-t-elle ironiquement. Trouver quelqu'un qui puisse lui donner des cours particuliers lui semblait être la phase la plus simple de son plan. Le plus dur resterait de travailler, et d'arriver à un niveau assez élevé pour obtenir ses ASPIC...

"Mais, continua Dumbledore, pourquoi ce métier en particulier? Pourquoi vous attire-t-il tant, Miss Plunch?"

Alie ouvrit la bouche pour la refermer aussitôt. Un surprenant sentiment de panique l'envahit alors, elle se tordit les mains, refit une tentative pour commencer une phrase correcte, mais seul un "euh..." très peu convainquant sortit de sa bouche. Le professeur Dumbledore continuait de la fixer tranquillement avec ses yeux bleus perçants, insensible au raz-de-marée qu'il avait provoqué chez la jeune fille.
Alie reporta son regard sur le majestueux Fumseck, et décida de mettre fin à ce calvaire, de répondre, enfin:

"Je... J'ai... Je pense que..."

C'était tellement contraire à tous les principes Serpentariens...
Mais pour finir:

"Ce serait pour venir en aide à des personnes qui ne savent pas à qui se confier, et essayer de... de faire le point quant à... à ce qu'ils peuvent bien penser, et pourquoi... de les faire réfléchir."

Elle se tut, et le silence qui suivit alors lui parut peser une tonne. Que venait-elle de dire ? Elle n'y connaissait rien, strictement rien, elle-même ne savait pas pourquoi elle souhaitait exercer ce métier en particulier ! Pourquoi avait-il fallu qu'il lui pose la question ?

Admin Messages : 22 Date d'inscription : 28/11/2009

Albus sentait qu'il mettait de plus en plus son élève en état de panique et s'en voulut de ne pas l'avoir rassurer directement. Alysson Plunch répondit tant bien que mal, visiblement troublée:

_Je... J'ai... Je pense que...

Elle se tordait les mains en regardant ses pieds. Brusquement, elle releva la tête et le directeur vit dans ses yeux une lueur sigulière. Il lui sourit en entendant sa réponse:

_Ce serait pour venir en aide à des personnes qui ne savent pas à qui se confier, et essayer de... de faire le point quant à... à ce qu'ils peuvent bien penser, et pourquoi... de les faire réfléchir.

Dumbledore prit son fauteuil par les accoudoirs, le recula de son bureau et s'y appuya pour se lever. Il parcourut en quelques pas et en silence, son paisible bureau. Il s'arrêta devant la fenêtre, les mains jointes dans son dos et la jeune élève derrière elle. Il médita durant plusieurs secondes, le regard perdu dans les montagnes.
Albus Dumbledore se retourna et jeta un rapide coup d'oeil, avant de reporter son attention sur la jeune Plunch, au Choixpeau Magique posé en haut de la grande armoire.

_J'ai toujours penser que la répartion s'établissait trop tôt pour nos jeunes élèves...

Il claqua dans ses mains et s'approcha de la jeune fille, un grand sourire aux lèvres.

_Et bien, Miss Plunch, je suis très fier de la sincérité de vos ambitions! Par ailleurs, je ne voudrais en aucun cas être un quelconque frein à l'accomplissement de ses dernières. Aussi, vous avez bien attendu mon accord, Il lui serra la main et la dévisagea de son regard si bleu et bienveillant, et un heureux accord, croyez le bien.

Messages : 8 Date d'inscription : 20/01/2010

Le professeur Dumbledore se balada tranquillement dans son bureau... Ce n'était pas comme si une élève attendait, quelques pas plus loin qu'il décide de son existence. Il avait tout son temps...

"J'ai toujours pensé que la répartition s'établissait trop tôt pour nos jeunes élèves..."

Alie, en d'autres circonstances, aurait trouvé que c'était une question très intéressante, à débattre entre amis autour d'une tasse de thé... Mais en l'instant T, elle voulait une réponse. Et ne pouvait penser qu'à cela.
Quand, enfin, un grand sourire au lèvre, il la lui donna:

"Et bien, Miss Plunch, je suis très fier de la sincérité de vos ambitions! Par ailleurs, je ne voudrais en aucun cas être un quelconque frein à l'accomplissement de ses dernières. Aussi, vous avez bien attendu mon accord, et un heureux accord, croyez le bien."

Lorsqu'il lui serra la main, Alie était trop heureuse pour répondre quoi que ce soit. Elle resta plantée un instant sur place, et une fois que Dumbledore soit allé se rasseoir à son fauteuil, elle balbutia un:

"Merci... merci beaucoup Professeur, vous ne serez pas déçu, je vous l'assure".

Et elle sortit de la pièce avec l'impression qu'une nouvelle partie de sa vie venait tout juste de commencer.

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