Hey Jude, t'as craqué ton sac! [terminé]

Messages : 41 Date d'inscription : 08/01/2010 Localisation : Liverpool

Mélinda, qui était en train de réaliser à quel point elle avait de la chance d'être une sorcière et de faire se études dans un lieu tel que Poudlard fut interrompue par un James hésitant:

"Dis! Je pensais à un truc! Est ce que tu...
Il fit une pause, ricana un peu bêtement, comme si lui-même n'était pas convaincu de sa propre (future ?) question, puis conclut:
Non rien, pardon c'est idiot."

S'il souhaitait vraiment passez à autre chose après cela, ça risquait d'être dur pour lui. Il avait piqué la curiosité de Mélinda, qui adorait être au courant de tout, tout savoir à propos de tout, et détestait les phrases se finissant en points de suspension. Elle n'allait certainement pas le laisser s'en tirer comme ça. A présent, connaître la fin de la question de James la démangeait plus que tout et Poudlard et sa magnificence lui étaient complètement sortis de l'esprit. Elle passa même devant son tableau préférée (un sorcier du 18éme siècle avec qui elle aimait bien bavarder) sans s'en rendre compte tant elle était occupée à harceler James:

"De quoi ? Allez, dis ! Vas-y, je répondrai, et je ne me moquerai pas, c'est promis ! Allez... Jaaaames, fit-elle d'un air implorant. Tu peux me faire confiance, pas vrai ?"

Elle ne savait pas vraiment d'où elle sortait cette histoire de confiance, étant donné qu'ils ne se connaissaient que depuis quelques heures ! Néanmoins, elle savait qu'il avait acquis (acquéris ?) la sienne. Même si elle n'était pas une personne très difficile à convaincre, dans ce domaine-là. Elle n était pas quelqu'un de très méfiant.

Messages : 31 Date d'inscription : 09/01/2010

James savait qu'il aurait du se taire, car en imaginant Mélinda dans ce genre de situations, il semblait évident qu'insister collait parfaitement à son caractère si curieux; aussi, il sourit en coin, en baissant au sol ses yeux sombres alors que la jeune fille éructait:

_De quoi ? Allez, dis ! Vas-y, je répondrai, et je ne me moquerai pas, c'est promis ! Allez... Jaaaames! Tu peux me faire confiance, pas vrai ?

Il releva la tete et lui sourit franchement, vaincu. Il acquiessa de la tête, doucement de bas en haut, tout en gardant ses yeux plongés dans les siens.
Il haussa les épaules et dis simplement:

_Ma foi... Soit. Je me disais que je n'avais jamais peins avec... parce que je peins oui. Ah mais je te l'ai déjà dis tout à l'heure... euh... avec un modèle fille, enfin féminin; et en te regardant, je pensais à toi peut être, si tu acceptais...

Il s'était encore mis à bégayer et s'en voulait pour ça, car bégayer n'allait pas vraiment avec la situation.

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Quand James releva la tête, il souriait. Il s'amusait certainement du comportement enfantin de Mélinda, mais celle-ci s'en contre-fichait, puisqu'elle lisait dans son regard que ses implorements (?) avaient eu raison de lui.
Elle obtint confirmation une seconde plus tard quand James haussa les épaules et lui avoua avec une grande simplicité:

"Ma foi... Soit. Je me disais que je n'avais jamais peins avec... parce que je peins oui. Ah mais je te l'ai déjà dis tout à l'heure... euh... avec un modèle fille, enfin féminin; et en te regardant, je pensais à toi peut être, si tu acceptais..."

Cette fois-ci, Mélinda était vraiment soufflée, ébahie, stupéfaite, étonnée, sur le... (non, c'est trop vulgaire). Elle n'en revenait pas. Elle s'était arrêtée net au beau milieu du couloir, et retint James par le bras, lui qui continuait de marcher.

"Tu veux que moi, Mélinda McMurphy, je pose pour toi ? demanda-t-elle, d'une voix blanche, pour être certaine d'avoir bien entendu."

Waouw. Elle n'aurait jamais imaginé qu'un truc comme ça puisse arriver à une fille comme elle, si... futile, extravagante, extravertie et... peu sérieuse, avec si peu de... classe et de retenue. Pour elle, les modèles dignes de ce nom étaient... dignes. Quoi que... tout dépend du type de peinture. Aussitôt, elle eut une folle envie d'admirer une des toiles de James.
Décidemment, ce garçon était plus que surprenant.

Messages : 31 Date d'inscription : 09/01/2010

Mélinda s'arrêta et ouvrit de grands yeux, le visage apparement ébahi, la bouche pendante remuant les mots suivants :

_Tu veux que moi, Mélinda McMurphy, je pose pour toi ?

James ne comprenait pas ce que cela avait de si étonnant et avait peur d'en demander trop à la jeune fille. Peut être n'allait elle pas accepter? Peut être était ce un trop grand privilège qu'elle ne lui accorderait pas?
Il haussa timidement les épaules, rougit un peu et balbutia:

_Ben, heu... Oui, si tu acceptes..! Ce serait vraiment chouette ! Je ne veux pas te forcer, et puis... Peut être as tu mieux à faire, je ne veux pas prendre trop sur ton temps... Il rougit un peu plus et regarda ses pieds immobiles sur le tapis épais. Enfin... Je n'ai jamais fais ça avant alors ce serait vraiment... merveilleux pour moi !

Il secoua la tête pour faire descendre ce maudit sang de ses joues et haussa un peu la voix pour se donner de l'assurance:

_Qu'est ce que tu en penses ? Et pourquoi t'ouvres la bouche de plus en plus grand là ? Il rit nerveusement et ajouta: Haha! Arrête, j'ai peur à force!

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James semblait être embarrassé de la surprise de Mélinda. Celle-ci ne comprenait vraiment pas pourquoi. Elle était tout simplement flattée ! Et même plus que cela. Jamais elle n'avait osé rêver à être (en quelque sorte) la muse de quelqu'un. Elle imagina alors son propre visage, représenté avec grâce sur la toile d'un tableau, dévisagé ensuite par des générations et des générations de sorciers, peut être admiré, et surtout, éternel. Tout cela prenait pour elle une dimension immense et la laissait pensive, si bien qu'elle entendait à peine James, qui continuait de bafouiller dans son coin:

"Ben, heu... Oui, si tu acceptes..! Ce serait vraiment chouette ! Je ne veux pas te forcer, et puis... Peut être as tu mieux à faire, je ne veux pas prendre trop sur ton temps...
Enfin... Je n'ai jamais fais ça avant alors ce serait vraiment... merveilleux pour moi !"

Cette dernière phrase la fit sourire.

"Qu'est ce que tu en penses ? continua-t-il. Et pourquoi t'ouvres la bouche de plus en plus grand là ?
Haha! fit-il, nerveux. Arrête, j'ai peur à force!"

"Hé ! s'exclama Mélinda, revenant sur terre et en profitant pour administrer un coup de coude à James. Je n'ai pas la bouche grande ouverte, je réfléchis !
Et puis... reprit-elle plus lentement, d'un air désabusé, bon, si ça te fais plaisir... c'est sûr que j'ai mieux à faire, mais après tout... il faut aider son prochain, faire des compromis, des trucs comme ça..."

Elle observa James du coin de l'oeil. Il fallait vraiment qu'il soit naïf pour croire à la comédie qu'elle était en train de lui jouer. N'y tenant plus, Mélinda lui sauta au cou, et dans son étreinte, lui annonça:

"Bien sûr que j'adorerais poser pour toi ! Tu ne te rends pas compte ! C'est merveilleux ! Pour moi aussi, je veux dire ! Je me sens... presque surestimée !!"

Elle le relâcha et observa son air ébahi en souriant.

"Vraiment, James, je ne pensais pas, en t'aidant à porter tes affaires tout à l'heure, que ma soirée continuerait ainsi. Mais je suis très contente de t'avoir aidé, réellement."

Elle recommença à marcher, observant avec encore plus de précautions les tableaux accrochés au mur, en pensant que bientôt, elle aurait elle aussi un sosie fait de peinture et de patience.

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James se sentait le dernier des parfait idiots à rester planté là devant Mélinda, à essayer de comprendre quelque chose au quiproquo qui s'installait ou à la comédie que lui jouait Mélinda:

_Hé ! Je n'ai pas la bouche grande ouverte, je réfléchis ! Et puis... bon, si ça te fais plaisir... c'est sûr que j'ai mieux à faire, mais après tout... il faut aider son prochain, faire des compromis, des trucs comme ça...

Le jeune Barrie ne savait vraiment plus que penser en entendant ces dernières paroles. Etait ce du lard? Ou peut être était ce du cochon...? Peut être bien même que c'était du boeuf. Mais qu'importe, il était pour ainsi dire: perdu, désorienté. Aussi, lorsque Mélinda se jeta à son cou en déferlant ces mots tant attendus, James rougit jusqu'aux oreilles:

_Bien sûr que j'adorerais poser pour toi ! Tu ne te rends pas compte ! C'est merveilleux ! Pour moi aussi, je veux dire ! Je me sens... presque surestimée !!

Elle deserra son étreinte et pu appercevoir le visage cramoisie de James qui souriait, un peu gêné mais content.

_Vraiment, James, je ne pensais pas, en t'aidant à porter tes affaires tout à l'heure, que ma soirée continuerait ainsi. Mais je suis très contente de t'avoir aidé, réellement.

Il se mit alors à balbutier en vitesse des "oh mais... moi aussi tu sais je...". Mais il y en avait assez de passer pour un imbécile de la sorte, il se reprit en main, ne comprenant décidement pas l'emprise qu'avait sur lui sa timidité. Il se concentra pour faire descendre le sang monté à ses joues et afficha son plus beau sourire pour lui répondre, sincèrement:

_Je... Je sais pas trop ce qui m'arrive ce soir ! Je suis super joyeux moi aussi que tu m'ai aidé. Et que tu sois... Ouah! Que tu sois d'acord pour que je fasse un portrait de toi et, vraiment... Merci!

Il regretta ce geste dès que ce dernier s'acheva mais il lui...... Il lui fit un baise main! Non mais quelle niaiserie le prenait tout à coup? Enfin, c'était fait et ça avait eut le mérite d'être... Sincèrement spontané...
Il rosit un peu encore mais essaya de se contrôler à nouveau.

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Alors que Mélinda se remettait à marcher, James resta quelques secondes en arrière, puis il s'empressa de la rattraper, bafouillant des "oh mais... moi aussi, tu sais.. je..." qui mettaient beaucoup plus de baume au coeur à Mélinda que ce qu'il pouvait s'imaginer. Puis il s'arrêta soudainement, et, souriant d'un sourire que Mélinda trouva magique de sincérité et de naiveté, déclara:

"Je... Je sais pas trop ce qui m'arrive ce soir ! Je suis super joyeux moi aussi que tu m'ai aidé. Et que tu sois... Ouah! Que tu sois d'acord pour que je fasse un portrait de toi et, vraiment... Merci!"

Mélinda lui sourit à son tour. Du genre de sourire qu'il lui aurait été impossible de retenir, même si elle l'avait voulu. Elle était tellement heureuse tout à coup. Elle eut presque envie d'embrasser James, durant un quart de seconde, mais se ravisa et se contenta de lui prendre la main, comme deux enfants partageant un quelconque secret d'une importance suprême à leurs yeux l'auraient fait, puis elle lui répondit sur ton léger:

"Moi aussi, je suis super joyeuse, et je suis encore plus super joyeuse que tu sois super joyeux !
Et merci à toi ! Ça va être tellement merveilleux ! Je..."

Elle voulut ajouter "Je suis si heureuse qu'on se soit rencontrés !", mais encore une fois, elle se ravisa. Il ne fallait pas qu'elle se laissa subjuguer par ses émotions juste parce qu'il lui avait proposé de poser pour lui. D'accord, c'était merveilleux, et tellement unique, mais ce n'était pas une raison pour faire n'importe quoi, qu'elle regretterait par la suite.

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_Moi aussi, je suis super joyeuse, et je suis encore plus super joyeuse que tu sois super joyeux !
Et merci à toi ! Ça va être tellement merveilleux ! Je..

Un sourire béat et idiot s'afficha sur les lèvres de James et ne s'en décolla plus jamais. Il avait un air absolument stupide de joie comme dans ces moments où les coins extrèmes de votre bouche s'étirent malgré vous.
Ils restèrent un moment silencieux dans leur bien être commun.
Un tableau toussa dans son dos et le jeune Barrie se réveilla quelque peu et, constatant qu'ils demeuraient imobiles, dit doucement:

_Euh... et maintenant qu'est ce qu'on fait déjà ?

Il n'y avait absolument pas de place, pour ainsi dire, dans sa tête en cet instant pour une idée d'action quelconque -ou non- à faire. Seule la certitude d'être là où il devait être l'habitait et il espérer vaguement que Mélinda, dans son originalité, proposerait un truc spontané qu'il acceuillerait tout naturellement.

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Ils restèrent ainsi, plantés au milieu d'un couloir, les mains de l'un dans les mains de l'autre, à sourire et à se regarder un peu bêtement pour un point de vue extérieur. Mais même dans l'esprit de Mélinda, il n'y avait aucune place pour aucune sorte d'ambiguité. C'était tout simplement un moment indescriptible de naturel et de spontanéité. Il n'y avait rien de plus que ce qu'il y avait, contrairement à tant d'autres situations qu'il est donné à chacun d'entre nous de vivre.
Puis un tableau toussa, comme pour les rappeler à l'ordre, et James sembla revenir soudainement à ce que l'on appelle habituellement la réalité:

"Euh... et maintenant qu'est ce qu'on fait déjà ? demanda-t-il, fidèle à lui-même."

Malheureusement pour lui, l'esprit de Mélinda se révela être tout aussi vie de pensées que le sien. Tout ce à quoi elle était capable de penser était: "Je suis contente" et elle l'était tellement qu'éloigner cette pensée pour songer à autre chose se révela être assez difficile.

"Euh... je ne sais pas, finit-elle alors par dire."

Elle eut la vague idée d'aller faire un tour dans les Cuisines du château mais se rendit finalement compte, que, bizarrement, elle n'avait même pas envie, en cet instant, de grignoter quelque chose de sucré, malgré l'heure avancée de la soirée. Sans savoir vraiment pourquoi, elle était quasiment certaine que James non plus n'avait pas très faim.

"Si on montait jusqu'à la tour d'astronomie ? proposa-t-elle alors, elle-même étonnée par cette soudaine envie. Je pense qu'on peut réussir à ouvrir la porte d'une manière ou d'une autre."

La perspective de se rendre là-bas lui donna des frissons d'excitation. C'était la plus haute tour du château, elle était également interdite, et pourvue de nombreux téléscopes performants très attirants du moment qu'aucun professeur ne vous demande de vous concentrer sur telle ou telle planète en particulier. Mélinda ne connaissait pas grand chose de plus à l'astronomie que ce qu'elle avait appris en classe, mais c'était un sujet qui l'intéressait, et peut être que James en savait plus qu'elle. Même si ce n'était pas le cas, elle s'en contre-fichait, ils resteraient ensemble, et c'était peu près tout ce qui importait à Mélinda ce soir-là.

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